Qui suis-je ?

Comme beaucoup de femmes, j’ai plusieurs casquettes et je jongle. J’ai deux enfants de 7 et 10 ans, je suis enseignante de français et d’histoire au gymnase, où je m’occupe aussi de la prévention et de la promotion de la santé, un sujet central pour ces jeunes entre 15 et 20 ans. Protection des minorités, santé psychique, santé sexuelle, il y a tant à faire dans ces domaines ! J’ai enseigné de nombreuses années l’histoire du cinéma à l’Université de Lausanne, j’ai été critique de films au 12h45, et je suis chanceuse de travailler maintenant avec des jeunes qui traversent une période déterminante et parfois fragile de leur vie.

Depuis plusieurs années, la passion de la politique me tient. Alors je balaie les « mais où tu trouves l’énergie ? ». J’ai la chance de pouvoir dégager du temps pour m’investir pour la collectivité. Et être politicienne, ça permet d’apprendre sur tous les sujets, d’agir sur des aspects concrets de la vie des Lausannois·es, et de rencontrer des personnes qui ne me ressemblent pas et qui me font penser autrement. Oui, faire de la politique est une chance immense.

Je suis vice-présidente du Parti socialiste de Lausanne, je suis élue au Conseil communal où je m’engage pour une mobilité active et efficace, contre les violences au sein de la famille, pour une culture ouverte à toutes et tous. Lausanne et le Canton de Vaud appliquent des solutions concrètes et efficaces pour le logement, l’assurance maladie, les prestations sociales, la mobilité. Et si on exportait nos bonnes idées vaudoises à Berne ?

Pourquoi je m’engage ?

On l’oublie parfois à Lausanne, mais la Suisse est un pays à 70% à droite. Je m’engage avec un sentiment d’urgence dans ces élections fédérales du 22 octobre car je crois que nous vivons à un moment décisif. Regardons autour de nous … Le changement climatique est net, en Suisse comme dans le monde, et engendre déjà des inégalités sociales : qui vit dans un logement mal isolé ? qui ne peut pas dormir la fenêtre ouverte à cause du bruit ? qui travaille en extérieur, comme sur les routes ou les chantiers ? qui sont les pays du Sud qui émettent peu de CO2 et qui vont payer les effets de cette crise en premier ? Il faut urgemment investir pour le climat et pour protéger celles et ceux qui souffrent en première ligne du réchauffement climatique. 

Je m’engage car l’équilibre financier des ménages est menacé. Trop d’augmentations arrivent, trop de familles et d’enfants tombent dans la précarité. La Suisse est un pays riche, mais qui répartit mal ses richesses.

Enfin, je m’engage dans ces élections fédérales car les grévistes du 14 juin semblent oublié·es par nos politiques dès le 15 juin ! Les femmes de gauche doivent être élues en force à Berne. Dans un pays où l’extrême droite domine, où les cravates au Parlement restent la norme, je m’engagerai pour améliorer la politique familiale, la protection des victimes de violence familiale, les retraites et les salaires des femmes. J’espère donner envie aux jeunes femmes de voter, et pourquoi pas demain, de s’engager à leur tour?